Après la Mauricie, c’est à Roberval, au bord du lac Saint-Jean, que je vais passer les deux nuits suivantes. Le gîte date de 1872, bien restauré, et bien situé. Au programme de cette première journée, une excursion dans la fantastique réserve boréale de Saint-Félicien, avec sa faune et sa flore préservées.

Avec ses 1000 km2, le lac Saint-Jean est deux fois plus grand que le Léman. C’est une vraie mer intérieure poissonneuse et capable de livrer de méchantes vagues en été et une épaisseur de glace d’un mètre en hiver.
Ce premier matin, direction Saint-Félicien avec une réserve unique, qui regroupe la plupart des espèces terrestres sauvages du Nord Canadien. Faisons connaissance avec certaines d’entre-elles !

 tout seigneur tout honneur, notre ami l’ours polaire qui dispose d’un espace imposant avec un plan d’eau indispensable à son équilibre.
En continuant ma balade, je croise quelques grues du Canada…

Que serait le Canada sans les ours, comme celui-ci qui nous a contemplé, philosophe ?

Notre chemin a également croisé celui d’un orignal et d’un paisible caribou… mais ne nous y fions pas. Ces deux gabarits sont impressionnants et il ne fait pas bon s’y frotter de trop près…

Un peu plus loin, je tombe sur une meute de loups blancs… carnivores, en solo, ils chassent lièvres et lemmings (petits rongeurs) ; en meute, ils chassent le caribou ou le bœuf musqué.

De retour à Roberval, je dîne à « la bonne cuisine » qui porte bien son nom. Je recommande la soupe aux gourganes qui est une vraie découverte (les gourganes sont de petites fèves).
